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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 09:56

Ousmane Gangue 7748L’enfant de Rindiaw, village situé dans le sud de la Mauritanie, en a ras-le-bol. Et, cette fois, il ne semble plus rigoler. Vendredi soir, à Mauricom, il s’est mis dans tous états lorsque deux policiers ont voulu mettre un terme à la Nuit des Photographes parrainée par Ahmed Ould Hamza, président de la Communauté Urbaine de Nouakchott(CUN).

A la surprise générale, vers les coups d’une heure du matin, deux policiers jaillissent dans l’enceinte de Mauricom et donnent l’ordre d’arrêter la musique d’Ousmane Gangué en pleine vibration. Ousmane Gangué veut parler et le public tente de l’en dissuader. "Laissez-moi parler!", lance-t-il sur un ton d’énervement.

"Je pouvais bien vivre en France. J’étais bien en France, mais j’ai préféré revenir dans mon pays", explique Ousmane Gangué. Il en rajoute une couche en menaçant de quitter la Mauritanie. "Si, c’est pour vivre toujours dans ces conditions, je préfère vivre ailleurs. Je préfère laisser la Mauritanie. En plein spectacle, on interrompt les gens, c’est du jamais vu ça", lance Ousmane Gangué.

Le public l’acclame. Les choses finissent par rentrer dans l’ordre. Il reprend sa chanson Mbagne, en scandant : "liberté, liberté, liberté, on en a besoin !". Cette Nuit des photographes avait réuni également des artistes comme Ousmane Hamady Diop, Penda Woury, Seydou Sow le roi du ndjarou, Ndèye Coumba Dia

Babacar Baye Ndiaye

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