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11 octobre 2013 5 11 /10 /octobre /2013 16:22

La roue tourne pour le jeune réalisateur Djibril Diaw. Son film, intitulé 1989, vient d’être sélectionné en compétition officielle pour la première édition du Festival d’Alger du cinéma Maghrébin qui va regrouper, du 3 au 8 novembre, de jeunes cinéastes et réalisateurs du Maghreb.

Ce film explore les coulisses d’une tragédie humaine, d’une époque sombre de l’histoire récente de la Mauritanie. Des prix seront distribués à l’issue du festival. Le Festival d’Alger du cinéma Maghrébin a été créé à l'initiative du ministère de la Culture algérien.

Djibril Diaw est l’initiateur du Festival de l’Image du Fleuve (FIF) qui se déroule annuellement à Boghé, dans le sud de la Mauritanie. Il est, par ailleurs, le réalisateur du long-métrage "Retour aux cimetières".

Babacar-Baye NDIAYE

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18 février 2013 1 18 /02 /février /2013 17:25

Abdellahi-Djibril-Dia.jpgLe film du jeune réalisateur mauritanien Abdellahi Djibril Dia a été sélectionné à la troisième édition du Festival international de court-métrage de Tiznit au Maroc qui se déroulera du 1er au 3 mars prochain.

Le destin d’un petit peul a été réalisé dans le cadre de la sixième édition de Nouakshort Films (ex-Semaine Nationale du Film) organisé par la Maison des Cinéastes (MdC). Ce court-métrage, qui évoque la polygamie dans la société mauritanienne, a été également projeté lors de la deuxième du Festival de l’Image du Fleuve à Boghé initié par le réalisateur et journaliste Djibril Diaw.

Abdellahi Djibril Dia est né en 1990 à Rosso, dans le sud de la Mauritanie. Il fait partie de ces produits cinématographiques de la Maison des Cinéastes (MdC) créée par Abderrahmane Ahmed Salem dit Toutou.

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Babacar Baye Ndiaye

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 20:13

 

Me-Fatimata-Mbaye1.JPGMe Fatimata Mbaye a estimé samedi 29 décembre que les Etats en s’enfermant ou en s’embastionnant face à la migration, on risquait de "revenir au Moyen-âge où toutes les villes étaient entourées de forts et de murailles".

"Malheureusement, nous avons ces barrières symbolisées aujourd’hui par des lois qui empêchent les migrants de se déplacer, d’aller au-delà de leurs rêves", regrette-t-elle, lors de la projection du film En attendant le bonheur d’Abderrahmane Sissako à l’affiche de migrant’scène au Village de la Biodiversité, tout en rappelant que "les grandes nations comme les Etats-Unis d’Amérique ont été construites grâce à la migration".

Pour la présidente de l’Association Mauritanienne des Droits de l'Homme (AMDH), "la migration est un programme dans la vie de chaque individu". "Aucune barrière ne doit nous empêcher de partir vers d’autres horizons à la découverte d’autres civilisations, à la recherche du bien-être, de la connaissance", a-t-elle ajouté.

Me Fatimata Mbaye a expliqué que malgré la sévérité dans le contrôle du mouvement de l’être humain, le besoin naturel de se déplacer est au-dessus de toute loi. "Autant, nos Etats ont le droit de se protéger, de sécuriser leurs frontières. Autant, ils ont le devoir de protéger les personnes qui arrivent à un moment donné ou à un autre à pénétrer sur leur sol", a-t-elle indiqué.

Avec la projection d’En attendant le bonheur, qui évoque la migration des Africains vers l’Europe, l’AMDH entend mener une campagne de sensibilisation contre la xénophobie, la discrimination mais surtout demander aux Etats de protéger les migrants.

En 2009, un projet régional de défense des droits des migrants dans les pays de départ et de transit, initié par la Cimade et réunissant des associations du Maroc, de l’Algérie, de la Mauritanie, du Sénégal, du Mali et du Niger, a été créé.

Babacar Baye Ndiaye pour Cridem

 

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17 décembre 2012 1 17 /12 /décembre /2012 04:02

mamadou-wane-drepanocytaire.JPG

La réalisatrice française Françoise Dexmier a présenté ce dimanche 16 décembre son film Fleur de chagrin au Centre Culturel Marocain (CCM) de Nouakchott. Ce court-métrage a déjà été projeté au Festival de l’Image et du Fleuve, à Nouakshort Films (ex-Senaf) et bientôt au Maroc, en Espagne et en France.

Quelque part à Rosso, dans le sud de la Mauritanie, dans une maison, on entend le gazouillement d’oiseaux. Quelques visages surgissent. Puis celui de Mamadou Wane, qui a fait de la lutte contre la drépanocytose son cheval de bataille.

La réalisatrice Françoise Dexmier filme les moindres détails de l’intérieur de la maison. Les images sont enveloppées dans la voix nostalgique et triste d’Ami Diallo. Le bruit des gouttes d’eau ajoute au film un sentiment de douleur. La puissance de l’évocation de cette vision contemplative déchire l’emballage de la monotonie.

Entre poésie et documentaire, Fleur de chagrin montre le combat d’un jeune poète contre la drépanocytose qui "handicape douloureusement sa vie". "Après avoir perdu un œil, sa vie est une prière pour que jamais l’obscurité ne vienne assombrir le ruisselet de lumière qui lui reste. Lui l’amoureux du soleil, des couleurs, d’un brin d’herbe, d’un grain de peau".

On y découvre un jeune homme qui se bat contre la douleur quotidiennement. Le film nous fait pénétrer dans les zigzags d’une vie pleine de bouleversements, de souffrance, de chagrin, de fragilité, de lamentation. Ce film qui décrit "un homme en pleurs" et "le cœur brisé" est également un film d’espérance, une vision contre la fatalité."Dieu ! Faites que je devienne l’oiseau pour m’envoler. Faites que le monde et les océans me portent sur leurs ailes".  

Fleur de chagrin est le premier film qui raconte la vie d’un drépanocytaire, de la drépanocytose qui demeure encore en Mauritanie une maladie banale. "On ne doit pas rester les bras croisés face à la drépanocytose" qui est une maladie héréditaire, a lancé Mamadou Wane, auteur du recueil de poèmes La rive des lamentations publié en 2011, après la projection du film.

Babacar Baye Ndiaye pour Cridem

Copie-de-affiche-fleur-d-chagrin.jpg

 

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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 18:49

ousmane diagana1

Parmi ces films documentaires de création africains qui seront projetés lors du Festival Afrique en Docs à Lille en France du 29 novembre au 1er décembre prochain se trouve celui du jeune cinéaste mauritanien Ousmane Diagana intitulé La blessure de l’esclavage.

Ce long-métrage raconte l’histoire d’un amour impossible entre deux jeunes qui ne sont pas issus de la même caste. Un prétexte saisi par Ousmane Diagana pour dévoiler l’existence et les raisons du poids de cette tare dans la société mauritanienne du 21e siècle.

La blessure de l’esclavage a déjà été sélectionnée au festival international du film d’Afrique et des îles à l’ile de la Réunion, aux Rencontres Internationales du Documentaire Africain à Saint-Louis du Sénégal, au festival Lumières d'Afrique de Besançon et au Festival d’Amiens.

Ousmane Diagana a obtenu avec ce film, deux prix : celui de la Semaine Nationale du Film (SENAF) en 2011 et celui également du Festival International des Programmes Audiovisuels-France (FIPA) en 2012.

Ces 3e rencontres Afrique en Docs réunissent aussi Alassane Diago (Sénégal), Andrey S.Diarra  (Mali), Rufin Mbou Mikima (Congo) et Souna Dieye Ndèye (Sénégal) dans le cadre du "Mois du Documentaire".

Babacar Baye Ndiaye pour Cridem

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 17:43

Idoumou-Ghally_0317.JPGLe Festival de cinéma Nouakshort Films a couronné lundi, lors de la clôture au Village de la Biodiversité, Idoumou Ghally, "Prix Spécial" du Jury de la compétition des films d’ateliers, pour son court-métrage, "Mahmoud".

"Ce film a trois dimensions : une dimension sociale, une dimension humaine et une dimension innovatrice", a affirmé Idoumou Ghally, 27 ans, après avoir reçu sa distinction. "Il met en cause les disfonctionnements de la société mauritanienne très marquée par le féodalisme, la stratification sociétale", explique-t-il.

Le personnage à l’origine de ce film est un poète, un homme de lettres mais avant tout un esclave. Un prétexte bien choisi par Idoumou Ghally pour traiter des questions de l’esclavage et de la féodalité. Mais, à travers ce film, Idoumou Ghally s’est voulu surtout se substituer "aux historiens et aux écrivains mauritaniens qui n’ont jamais évoqué cette personnalité en raison de son origine sociale".

Pour la première fois, on parle de cet esclave dont la maîtresse est tombée amoureuse. "Mahmoud" est une histoire vraie, qui a eu lieu entre Kiffa et Guerrou, dans la wilaya de l’Assaba, au sud de la Mauritanie, au 19e siècle.

C’est ici, explique Idoumou Ghally, poète aussi, que la vie de ce personnage lui a été raconté. "Ce n’est pas une personne étrange. Je connais sa poésie", souligne Idoumou Ghally, ajoutant qu’il y’a "actuellement, des milliers de Mahmoud en Mauritanie".

"Mahmoud" est un coup de pied dans la besace de la discrimination, de l’inégalité entre les différentes couches de la société mauritanienne. "Mahmoud", c’est également une illustration parfaite que le cinéma mauritanien est en train d’engendrer une nouvelle génération de réalisateurs sans complexe qui font l’effort de parler de leur histoire, de leur passé, d’aborder des sujets qui n’étaient pas jusqu’à récemment faciles à aborder.

Babacar Baye Ndiaye

Crédit article © Cridem  

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 17:33

Yerodjido_0310.JPGIl s’agit de Yéro Djigo, 32 ans, dont le film La vengeance de Faiza a remporté lundi soir le Prix du Jury de la Compétition Nationale. Comme l’année dernière, avec son documentaire Les premiers pas des médias, Yéro Djigo a eu encore raison des autres réalisateurs. Mais, pour lui, ce sacre consacre d’abord la vivacité du cinéma mauritanien.

"Je suis très content et très surpris de gagner pour la deuxième fois un prix au cinéma. Je le partage déjà avec tous les mauritaniens. Je souhaite à tous ceux qui ont participé de continuer, de persévérer. Je ne ressens que du plaisir et de la joie", a-t-il réagi, après avoir reçu son prix.

La vengeance de Faiza parle des violences sexuelles. L’histoire tourne autour d’une jeune fille de 17 ans qui se fait agresser dans la rue par des jeunes garçons. L’héroïne du film tombe sur une femme qui va lui transmettre un pouvoir magique. Elle va s’en servir pour se venger de ses bourreaux car "elle ne pouvait plus supporter de les voir traîner dans le quartier".

Ce film de fiction "est une forme de lutte contre les violences faites aux femmes", explique Yéro Djigo. "Avant ce film, j’avais fait un documentaire sur ce phénomène. J’ai rencontré de nombreuses jeunes filles victimes de violences sexuelles. J’étais très choqué en écoutant leurs témoignages", indique le lauréat du  Prix du Jury de la Compétition Nationale de Nouakshort Films 2012.

"La vengeance de Faiza traite un phénomène mondial qui est très intéressant, celui des violences faites aux femmes. Le film impressionne par ses effets spéciaux à travers la magie", a expliqué l’Egyptien Mohamed Said Mahfouz, président du jury de la compétition nationale.

Yéro Djigo est cameramen-monteur et Journaliste Reporter d’Images  à l’Agence Sahara Médias. Après ce sacre, il ne cache plus son ambition de conquérir d’autres festivals de films à travers le monde.

Babacar Baye Ndiaye

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 19:06

soya1-0062.JPGLors de l’ouverture de la VIIe édition de la Semaine Nationale du Film (SENAF), devenue Nouakshort Films, au Village de la Biodiversité, le directeur de la Maison des Cinéastes (MdC), Abderrahmane Ahmed Salem est apparu sur la scène aussi envoûtant qu’un mannequin dans un costume touareg traditionnel.

Il avait somptueusement enfilé une tenue traditionnelle qui a ébloui tout le monde. On pouvait apercevoir son turban, sa bourse de cuir ornementale suspendue au cou, son boubou couvrant le large pantalon, ses sandales touarègues en cuir…

Sur ce coup-là, le directeur de la Maison des Cinéastes (MdC), l’homme qui ne sépare jamais de son éternel couvre-chef, est sorti de l’habituel, sans empoisonner nos yeux. Celui-là, au moins, sait mettre en évidence nos costumes traditionnels.

Babacar Baye Ndiaye

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29 octobre 2012 1 29 /10 /octobre /2012 10:48

Hanane-Mint-Vall-c-Babacar-Baye-Ndiaye.JPGL’histoire retiendra que c’est une jeune femme de 27 ans, étudiante en économie à l’Université de Nouakchott et journaliste, qui a parlé d’un tabou, celui de l’homosexualité dans la société mauritanienne, dans le cinéma mauritanien. Il s’agit de Hanane Mint Vall, dont le film en question, Goor Jigueen, a été présenté jeudi soir en marge de la VIIe édition de Nouakshort Films.

Hanane Mint Vall, première et seule réalisatrice à ce jour à avoir évoqué la thématique de l’homosexualité, dans le cinéma mauritanien, estime que "c’est toujours un sujet tabou" dans la société mauritanienne.

Alors, pour elle, avertit-elle, "ce n’est pas parce qu’on s’attaque à ce sujet qu’il va disparaitre". "C’est le contraire. Si, on ne parle pas d’un sujet tabou, cela veut dire qu’on le protège", a-t-elle affirmé, tout en soutenant "ne pas vouloir condamner" ce phénomène qui prend de plus en plus de l’ampleur en Mauritanie.

Dans ce film, Hanane Mint Vall donne la parole à un  Goor Jigueen, qui lui parle de son enfance, de sa vie quotidienne.

Il lui a fallu du temps pour "avoir sa confiance et sa complicité" avant de tourner ce film. "Il m’a parlé avec beaucoup de sincérité de sa situation, de son quotidien mais il a insisté qu’on ne montre pas son visage. Il y’a des moments où je sens que c’est un être humain, qu’il a des problèmes, de sérieux problèmes. Mais, j’essaie toujours de comprendre, de ne pas prendre position", a-t-elle expliqué.

"A travers ce film, je ne tente pas de donner mon point de vue sur l’homosexualité en Mauritanie. Ce que j’ai voulu faire, c’est de montrer un phénomène qui est là, qui existe, de comprendre pourquoi il prend de l’ampleur. Il appartient à la société mauritanienne de trancher sur ce débat", souligne Hanane Mint Vall.

Babacar Baye Ndiaye

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24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 23:01

Nouakshort FilmsLa 7e édition de Nouakshort Films, ex-Senaf (Semaine Nationale du Film), s’est ouvert mardi soir à Nouakchott, au village de la biodiversité, par une cérémonie officielle et un film-hommage au comédien Oumar Ba, décédé le 8 mars dernier à Nouakchott.

En ouverture de la 7e édition de Nouakshort Films, les films Fleurs de Tiwilit de Wessim Kourbi, Zatt Ennitakeine d’Abderrahmane Hachem, Trop de fumée dans ma ville de Khadim Rassoul ont été présentés.

Au total, 67 films seront projetés dont 28 mauritaniens qui vont faire la compétition pour les Prix de Nouakshort Films et ceux des Jurys qui sont au nombre de trois. Nouakshort Films est organisé par la Maison des Cinéastes (MdC) qui célèbre cette année sa 10e année d’existence.

La 7e édition de Nouakshort Films se déroule du 23 au 29 octobre.

Babacar Baye Ndiaye

Crédit article © Cridem

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