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30 juillet 2012 1 30 /07 /juillet /2012 22:58

KHALED.jpg

Y’aurai-t-il une odeur de gestion opaque, de manque de transparence dans les subventions reçues par l’Union des Artistes Plasticiens de Mauritanie (UAPM) de la part du Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports? C’est l’impression de l’artiste plasticien Abass Souleymane Sow, un des membres fondateurs de l’Union des Artistes Plasticiens de Mauritanie (UAPM).

Entre 2011 et 2012, l’Union des Artistes Plasticiens de Mauritanie (UAPM) a reçu 8 millions d’ouguiyas de subventions de la part du Ministère de la Culture, de la Jeunesse et des Sports qui n’ont rien servi aux artistes plasticiens, a accusé dimanche Abass Souleymane Sow.

"On n’a pas le droit de regard sur l’utilisation des subventions de l’UAPM. On ne connait rien de ce qui passe. Il n’y a pas de bilan. A part quelques mètres de tissus, quelques cadres et quelques colorants qu’on a reçu, on n’a jamais fait d’activités. Alors, où sont passés les 8 millions d’ouguiyas qui pouvaient par exemple permettre aux artistes d’avoir leur village des arts?", s’est interrogé Abass Souleymane Sow.

Ce dernier a incriminé également Khaled Moulaye Idriss Aly Dide de "partis pris" et de "discrimination raciale" dans certains marchés gagnés par l’Union des Artistes Plasticiens de Mauritanie (UAPM).

Autre gestion soulevée par Abass Souleymane Sow, celle de la galerie de l’Union des Artistes Plasticiens de Mauritanie (UAPM) financée par le Service de Coopération et d’Action Culturelle (SCAC) de l’ambassade de France en Mauritanie.

L’UAPM a été fondée en 1999 et a eu son récépissé de reconnaissance en 2000. Elle a été dirigée par Mokhis, Sidi Yahya. Depuis 2010, c’est Khaled Moulaye Idriss Aly Dide qui préside l’association. Son mandat est presqu’arrivé à terme. Mais, d’ores et déjà, on le soupçonnerait de vouloir le prolonger d’un an en changeant les statuts et le règlement intérieur de l’Union des Artistes Plasticiens de Mauritanie (UAPM).

Babacar Baye Ndiaye 

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19 juin 2012 2 19 /06 /juin /2012 18:43

soyawatt2-1944.JPGC’est devenu une tradition bien établie chez lui. Chaque année, depuis 2008, Mansour Kébé expose le travail de ses élèves au Centre Culturel Marocain (CCM) de Nouakchott. Ainsi, 150 œuvres ont été exposées ce lundi 18 juin, au Centre Culturel Marocain (CCM) de Nouakchott où se sont déroulés, durant toute l’année, les ateliers de peinture. Cette exposition a une nouvelle fois témoigné de la vivacité créative, spirituelle et technique de ses élèves.

Avec un peu de provocation par-ci et de quête d’esprit, de sens et de poésie par-là. La contemplation des 150 œuvres picturales qui exhibent leur pureté et leur innocence accroche, à vue d’œil, les visiteurs. "Ils ont fait du bon travail", apprécie l’un d’eux. "Il y’a de beaux tableaux", renchérit un autre.

L’envie de dessiner, de cracher son émotion est là. Les messages passent. Celui de la tendresse, de l’exotisme, de la beauté sauvage, de la préservation de la nature et de l’environnement. On sublime aussi l’amour et la passion.

Le temps d’une exposition, la Statue de la Liberté, l’un des monuments les plus célèbres des Etats-Unis d’Amérique et du Monde, est déplacée à Nouakchott. Le temps d’une exposition aussi, les œuvres de Modigliani Amedeo, de Pablo Ruiz Picasso et du marocain Al Hassen Tahiri sont reproduites par des élèves déjà conquis qui "ont compris que par le dessin et la peinture, on peut transmettre un message mais aussi se forger une personnalité et cultiver un goût pour la recherche".

Jusqu’au 28 juin, les élèves de Mansour Kébé vous mènent vers de nouveaux horizons.

Babacar Baye Ndiaye

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23 mai 2012 3 23 /05 /mai /2012 19:40

Originale et novatrice, la nouvelle collection de peintures, de dessins et d’aquarelles de l’artiste peintre Oumar Ball pousse à l’étonnement, à l’émerveillement, à l’observation, à la critique.

"Le choix des œuvres présentées ici nous permet de nous libérer des jugements esthétiques (beau/laid)", a commenté mardi dernier Jany Bourdais, directeur de l’Institut Français de Mauritanie (IFM),  au vernissage de l’exposition d’Oumar Ball.

"Tête de chèvre", "tête de dromadaire", "ambiance poules", "les deux chèvres", "Chien"…, chaque tableau est un regard personnel qu’Oumar Ball partage avec nous.  "Si certaines toiles ou dessins vont de soi, beaucoup supposent une réflexion. Car le regard porté sur l’animal n’est pas figé chez Oumar Ball : il varie avec ses humeurs et états d’âme", explique M. Jany Bourdais.

En bonus, Oumar Ball et Patrick Froissart nous livrent leurs émotions, à travers un carnet de dessins, de croquis, d’aquarelles et de photos baptisé, Nouakchott la belle.

Avec cette nouvelle exposition qu’on peut voir jusqu’au 14 juin 2012, à l’Institut Français de Mauritanie (IFM), Oumar Ball aère sa liberté de création et d’artiste. Ses peintures, dessins, aquarelles entraînent le visiteur dans les rues de Nouakchott à la rencontre de personnes et d’animaux anecdotiques.

Babacar Baye Ndiaye

                     Avec Cridem, comme si vous y étiez...













































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27 février 2012 1 27 /02 /février /2012 17:01

Mansour Kébé, le plus mauritanien des artistes-peintres sénégalais, présente pour la première à Nouakchott son travail inspiré de son séjour à Tokyo et Abiko au Japon entre octobre et novembre 2011.

Cette exposition intitulée "Rencontre…Lumière et transparence", ouverte mercredi, à l’après-midi, au Musée National de Nouakchott, est conçue pour remonter les pentes des réminiscences, mettre en relief le dialogue des cultures, l’interculturalité qui sont des thématiques si chers à Mansour Kébé.

Celui-ci utilise, cette fois-ci, dans son exposition, des peintures pour rappeler "l’équilibre qui doit exister entre le spirituel et le temporel", montrer que "tout est diversifié mais en réalité tout est uni dans la vie".

Mansour Kébé est revenu de son voyage plein d’impressions. "Tout est rituel et sanctifié au Japon", confie-t-il. Résultat, on retrouve des objects exotiques comme le bambou avec lequel il s’est servi pour monter ses installations –l’autre facette de son exposition-  où se figent une théière, une natte, une jarre, une calebasse.

Cette exposition est un "symbole des relations qui existent entre la Mauritanie et le Japon", a analysé le directeur de l’Office National des Musées, Kane Hadya Mamadou.

De son côté, l’ambassadeur du Japon en Mauritanie M. Azuma s’est émerveillé "des similitudes entre la culture mauritanienne et la culture japonaise qu’a su trouver Mansour Kébé notamment dans la culture du thé  qui est très importante pour la vie des deux sociétés bien que la distance soit longue". "Malgré la différence dans la préparation du thé, il a pu découvrir le point commun : c’est l’hospitalité", a-t-il ajouté.

Cette exposition, qui se poursuit jusqu’au 5 mars, vaut bien le détour au Musée National de Nouakchott.

Babacar Baye Ndiaye

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25 février 2012 6 25 /02 /février /2012 03:53

La jeune artiste-peintre Amy Sow, avec l’appui de l’ambassade des Etats-Unis d’Amérique en Mauritanie, s’est personnellement investi pour rendre accessible la pratique de l’art en Mauritanie notamment dans les écoles.

C’est ainsi qu’elle a crée "Art Galle", un ambitieux projet artistique conçu pour être "un espace de rencontre, d’échange, de communication et de formation dans le domaine de l’art plastique dans toutes les régions de la Mauritanie", explique-t-elle.

Pour son démarrage le 17 janvier 2012, Amy Sow avait choisi la ville de Sélibabi comme la première étape du projet "Art Galle". Après son lancement, le projet "Art Galle" a fait escale dans la ville de Rosso du 2 au 3 février avant de s’ébranler vers Boghé. 

Comme dans chaque ville, les ateliers assurés par Amy Sow, Mansour Kébé et Hamady Diallo ont toujours été consacrés à la peinture, au dessin et à l’art plastique. Au total, le projet "Art Galle" a pu initier 80 élèves dont la tranche d’âge varie entre 10 et 15 ans. Pour des raisons administratives, l’étape de Oualata, qui était déjà programmé, n’a finalement pas eu lieu.

A Boghé, la dernière étape, la cérémonie de clôture du projet "Art Galle" qui a eu lieu le 17 février s’est déroulée en présence du maire de la ville Ba Adama. Celui-ci s’est vite empressé de saluer l’idée et la démarche du projet "Art Galle".

 "Notre objectif est de promouvoir les arts plastiques dans toutes les régions de la Mauritanie. Pendant ces jours que nous avons passé avec les élèves, nous avons  essayé de transmettre le peu de savoir que nous avons dans ce domaine", a confié Amy Sow, lors de la cérémonie de clôture du projet "Art Galle" à la résidence du Maire de Boghé.

Les œuvres réalisées par les enfants ont été exposés à la Résidence du Maire de Boghé au grand bonheur de leurs parents surpris de découvrir le génie créateur de leurs progénitures.

Babacar Baye Ndiaye

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21 février 2012 2 21 /02 /février /2012 15:27

bechir-malum.JPGL’artiste-peintre Bechir Malum n’a pas encore fini de nous surprendre. Comme en témoigne son exposition, Mystique, à la Galerie Sinaa que l’on peut découvrir jusqu’au 14 mars prochain.

Dans cette exposition, le jeune artiste y développe des sujets, des problématiques qui  meublent son monde, notre monde tels que celui des esprits, des forces maléfiques, des animaux mystiques, des séances de sacrifices…

Après avoir exploré le chemin de la photographie, Bechir Malum fait tomber le mur de la routine. Il continue ainsi à faire sa révolution en utilisant des symboles pour tantôt exprimer ses pensées, ses sentiments, tantôt faire passer des messages, raconter des histoires.

Pour les besoins de cette exposition, Bechir Malum a utilisé, dans son travail, différents supports comme des portes et des fenêtres, jusque-là jamais vu ni utilisé, pour "montrer ma manière de voir le monde mystique", explique-t-il non sans rappeler que "chaque individu, créateur ou observateur a sa manière de comprendre le monde qui l’entoure".

"Bechir Malum a fait une rupture avec ce que l’on a l’habitude de voir. Quelque part, c’est un refus par rapport à la monotonie, dans le choix de ses supports et même dans son tonique", commente Mamadou Anne, l’autre artiste du mysticisme.

Babacar Baye Ndiaye

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 03:31

soyawatt2-1117.JPGMohamed Zine Elabidine est né en 1958 à Taza au Maroc. Il est titulaire de plusieurs diplômes en droit et travaille actuellement en tant que diplomate à l’ambassade du Royaume du Maroc à Nouakchott.

Sur le plan artistique, Mohamed Zine Elabidine a reçu une formation en art plastique au Centre Pédagogique Régional de Rabat. Depuis la fin des années 80, il a organisé plus de 20 expositions personnnelles et collectives à Kénitra, Tanger, Rabat, Al Hoceima, Casablanca et Mekhnès au Maroc et à Dubai, Abu Dhabi et Al Ain aux Emirats Arabes Unis.

Dans ses travaux, Mohamed Zine Elabidine essaie d’immortaliser avec précision et fidélité des vues relatives aux patrimoines et scènes humaines en utilisant des techniques variées surtout la peinture à l’huile, l’acrylique et l’encre de Chine.

soyawatt2-1128.JPGMohamed Zine Elabidine a longtemps adopté le style figuratif réaliste avec des touches expressionnistes qui reflète l’envie de l’artiste de chercher son propre style. C’est avec ce souci que Mohamed Zine Elabidine s’aventure actuellement dans le style abstrait tout en gardant une référence expressionniste basée sur des valeurs et des principes universels.

C’est la première exposition de ce diplomate à l’âme d’artiste en Mauritanie organisée quelques mois après son arrivée à Nouakchott où il exerce en tant que diplomate à l’ambassade du Maroc à Nouakchott.

Motivé par l’envie d’introduire le milieu artistique à Nouakchott, après avoir fait connaissance des efforts des atistes mauritaniens l’idée d’exposer ses travaux commence à germer chez lui. Les œuvres de Mohamed Zine Elabidine se distinguent par la maîtrise de la technique et la rigueur qui caractérisent l’école réaliste en plus de la transparence, l’idéalisme et le romantisme de l’école expressionniste.

Etité par le Centre Culturel Marocain de Nouakchott

 

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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 02:58

Mohamed_Zine_Elabidine.JPGL’artiste peintre d’origine marocaine Mohamed Zine Elabidine a lancé mercredi soir, au Centre Culturel Marocain de Nouakchott, sa première exposition en Mauritanie intitulée "Couleurs d’un rêve itinérant".

Comme à son accoutumée, ses tableaux font la part belle aux couleurs primaires dont le résultat n’a pas manqué d’impressionner. Jusque-là, il a toujours surfé sur l’art figuratif dans lequel il s’est baigné depuis plus de 20 ans.

Mais, pour la première fois depuis qu’il est artiste peintre, Mohamed Zine Elabidine marque la rupture en composant des tableaux abstraits. Ceux-ci reproduisent avec fureur les sentiments humains à travers des couleurs froides.

Il a conçu aussi ses tableaux "pour évoquer la réalité de son pays, les changements que l’on vit actuellement dans le monde du Maghreb". "Chaque tableau contient un message et une interprétation de valeurs et d’expressions humaines", explique Mohamed Zine Elabidine.

Il donne ainsi aux visiteurs la possibilité d’exprimer leurs sentiments et leur interprétation. Au fur et à mesure que l’on promène son regard sur ses tableaux au nombre de 21, les couleurs s’accroissent, se chevauchent, se dominent pour déclencher un plan de vue irrésistible. "Au niveau technique, il y’a une rigueur et il y’a une fidélité au niveau de la réalité", fait remarquer Mohamed Zine Elabidine.

Cette exposition constitue, pour Mohamed Zine Elabidine, un nouveau tournant de son parcours artistique. Rupture en raison de l’"effort sentimental et émotionnel" qui y est mis en évidence. Rupture aussi en raison du "déclenchement des valeurs et des sentiments dans une sorte de printemps". A l’arrivée, on éprouve, comme dans une sorte d’irruption volcanique, une méditation jouissive.

Mohamed Zine Elabidine est diplômé en Arts Plastiques au Centre Pédagogique Régional de Rabat et sortant de l’Ecole Nationale d’Administration Publique de Rabat. Il travaille actuellement en tant que diplomate à l’ambassade du Royaume du Maroc à Nouakchott.

Babacar Baye Ndiaye

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 20:04

soyawatt2-0911.JPGL’artiste peintre mauritanien Mohamed Ould Meyne nous convie à explorer la vie nomade et surtout cette hospitalité  légendaire des hommes du désert à travers une œuvre alliant les traditions de son pays et l’art moderne.

Mohamed Ould Meyne produit une œuvre moderne inspirée de la tradition de sa Mauritanie natale, des multiples facettes de sa vie culturelle. Il puise dans son répertoire multiséculaire, fruit d’un métissage fécond des cultures arabo-berbère et négro-africaine, en les allaint à de nombreuses influences de l’art contemporain international.

L’aventure artistique de Mohamed Ould Meyne commence en 1988 mais il n’a véritablement commencé à peindre qu’en 1991, date à laquelle il a présenté ses premières peintures au sein d’une exposition collective. "C’est en 1991 que je peux dire que j’ai présenté mon véritable premier travail d’artiste lors d’une exposition collective au CCF de Nouakchott dans le cadre du Salon de la Jeune Peinture Contemporaine Mauritanienne", explqiue-t-il au Journal francophone mauritanien L’Authentique.

Depuis lors, il s’investit dans la recherche et multiplie les exposotions en Mauritanie et à l’étranger en utilisant plusieurs techniques et pistes d’exploration qu’il s’efforce toujours de perfectionner et d’intégrer dans son œuvre.

soyawatt2 0906Dans son travail, il privilège les thèmes abstraits en dosant savamment la récupération, les collages, les pâtes en tout genre, les peintures acryliques, les pigments, les couleurs locales. Il met en confrontation ces divers matériaux et éléments pour les amener à s’intégrer, à dialoguer en usant divers effets et procédés. Le but de sa démarche est de créer une alchimie qui réalise l’équilibre et la surprise en cherchant à trouver l’unicité de la toile, à susciter l’interrogation et l’auto-questionnement et y insufflant une gestuelle.

En janvier 2011, Mohamed Ould Meyne a été l’artiste invité du Festival cinématographique international "Maghreb si loi, si proche" organisé tous les ans par un collectif d’associations culturelles à Perpignan dans la région du Languedoc Roussillon dans le sud-ouest de la France et où la filmographie maghrbine était à l’honneur.

Les œuvres de Mohamed Ould Meyne ont servi d’habillage au festival dont l’ouverture a été marquée par le vernissage d’une exposition de ses œuvres.

Edité par la Galerie Sinaa de Nouakchott

 

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21 janvier 2012 6 21 /01 /janvier /2012 01:16

La peinture de Mamadou Anne raconte tout en étant énigmatique. Elle met en scène des personnages entremêlés dans un univers nébuleux. Caractérisé par l’omniprésence de l’eau sans doute due à ses origines du Fleuve. Les toiles de Mamadou Anne dépeignent la tradition orale ancestrale. L’originalité de Mamadou Anne tient dans sa façon de chanter ses toiles et de les peindre. Du 10 au 31 janvier, à l’Institut Français de Mauritanie (IFM), découvrez par le regard les histoires fascinantes d’un vieux sage à qui il faut savoir tendre l’oreille.

Mamadou Anne est Technicien Supérieur en aviation civile de formation. Il expose dès 1977 au Musée National, à l’Institut Français de Mauritanie, au Centre Culturel Marocain de Nouakchott, à la Galerie Sinaa, à Pizza Noveré en Italie, à Hammamet en Tunisie et à Saint-Louis du Sénégal.

 

Edité par l’Institut Français de Mauritanie (IFM)

soyawatt2-0605.JPGsoyawatt2-0606.JPGsoyawatt2-0607.JPGsoyawatt2-0608.JPGsoyawatt2-0609.JPG

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