La prestation d’Adviser, lors de la finale de la super-coupe qui a eu lieu le 28 novembre 2011, au Stade Olympique, a fait un bruit d’enfer. On l’accuse d’avoir été acheté par les pouvoirs publics. Peiné et choqué, le rappeur dit n’avoir pas du tout apprécié l’averse de critiques et de dénigrements qui s’est abattue sur lui.
"J’ai eu mal au cœur. Cela m’a fait beaucoup de peine de voir des gens souiller mon image et mon nom au simple motif que j’ai joué le jour de l’indépendance de la Mauritanie", a déclaré Adviser. "Je veux que tout le monde sache que le 28 novembre, je ne suis pas parti pour chanter Ould Abdel Aziz non plus pour le gouvernement. J’étais parti pour chanter pour la Fédération mauritanienne de football.
On m’a sollicité pour animer la mi-temps de la finale de la Super-coupe. Sincèrement, cela m’a fait trop mal que des gens racontent du n’importe quoi sur moi", a-t-il ajouté.
Adviser se dit très surpris. D’autant plus qu’on ne l’a pas payé pour soudoyer qui que ce soit. "J’étais Stade Olympique pour soutenir le football mauritanien. Ce n’était même pas un concert", se défend le rappeur de la Médina R. S’il est monté sur scène, c’est tout simplement parce qu’il a été invité par les responsables de la Fédération mauritanienne de football. "J’étais vraiment choqué", a-t-il réaffirmé.
Pour Adviser, rien ne l’amènera vers le bas jusqu'à toucher quasiment le fond. La preuve : "Je ne chanterai jamais pour la politique. Je ne chanterai jamais pour qui que ce soit. Le gouvernement n’a rien fait pour moi pour que je le chante. Tout ce que j’ai aujourd’hui, je le dois à mes fans qui m’ont donné le courage d’y croire.
Il faut qu’ils sachent que le 28 novembre, j’étais parti chanter pour la finale de la Super-coupe. Ce n’était même pas la Coupe du Président de la République. Ceux qui sont en train de créer des illusions dans l’esprit de mes fans et des mauritaniens se trompent lourdement".
Babacar Baye Ndiaye pour Cridem