Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
28 septembre 2013 6 28 /09 /septembre /2013 16:14

Abda-MC_Force-trankil.jpgAbda MC, membre du collectif de rap Force Trankil, n'en finit pas d'ajouter des cordes à son arc en dévoilant "Nio gui jooye"(Nous pleurons), une chanson à la tonalité acoustique dédiée aux sinistrés des inondations de Nouakchott notamment ceux de Sebkha, d’El Mina ou encore de la SOCOGIM PS.

Musique séduisante, voix captivante, décor sobre, scènes d’inondations qui secouent la conscience…Le nouveau clip du boys de Force Trankil montre sa capacité à nous arracher la compassion et l’émotion, face à l’épreuve que vivent les sinistrés des inondations qui ont cessé de connaitre des temps heureux avec les eaux de pluie.

"Je me sens concerné par ces épreuves qu’ils sont en train de traverser. Lorsqu’on est en contact avec la réalité effrayante, on se dit qu’il est impératif d’agir. Moi, je l’ai fait à travers ma musique, par devoir de solidarité et d’humanisme. En réalisant ce clip, ma conscience se libère. Cette chanson est une sorte de plaidoyer en faveur des sinistrés des inondations", explique Abda MC.  

Signe évident que nos artistes semblent ne plus dormir sur leurs lauriers et se montrent de plus en plus qu’ils sont concernés par la situation de ces personnes en désespoir de cause. A ce rythme-là, la musique mauritanienne s’en porterait mieux.

Babacar Baye Ndiaye pour Cridem

 


 
Partager cet article
Repost0
26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 22:19

diam-min-tekk.jpgL’intransigeant groupe de rap, Diam Min Tekky, a fait, cet été, son retour tapageur avec le titre " Awoune Shebabak", dans lequel il interpelle sans détours le président de la République, Mohamed Abdel Aziz.

Dans cette chanson au ton très libre et engagé, Diam Min Tekky explore des sujets comme l’enrôlement, le chômage des jeunes, le meurtre de Lamine Mangane, la justice, la cohabitation, l’affaire Raja Mint Assyadi blessée par balles par Badr Abdel Aziz, fils du Chef de l’État. "Monsieur le président, ouvre tes yeux ! Monsieur le président, aide ta jeunesse !", lance Diam Min Tekky dans la chanson sur un air de rap et de reggaeton.

A travers ce titre, la formation musicale, qui vit actuellement en Europe, ne se montre pas très tendre avec Mohamed Abdel Aziz. Preuve que le colllectif de rap demeure attentif à ce qui se passe toujours en Mauritanie, malgré l’éloignement. Leur séjour en Europe n’a pas changé leur stratégie qui a toujours consisté à prendre le contre-pied de ceux qui gouvernent la Mauritanie.

"On a le sentiment que le président de la République ne prend pas en considération les préoccupations de la population mauritanienne. La jeunesse mauritanienne ne se retrouve plus dans sa politique", évoque Mar Ba, un des membres du collectif de rap.

Babacar Baye Ndiaye pour Cridem

 


 


Partager cet article
Repost0
26 août 2013 1 26 /08 /août /2013 18:29

hip-hop-festival.jpgLe jour J approche à grands pas pour la troisième édition du Festival hip hop de Kaédi qui se déroulera du 29 au 31 août prochain, à l’initiative de Cheikh Baby, originaire de cette ville. Lancé en 2011, le Festival hip hop de Kaédi a pour vocation de "rapprocher toutes les communautés, de renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale notamment à Kaédi où elle a été mise en rude épreuve récemment par des évènements intercommunautaires", a rappelé Cheikh Baby mercredi soir.

En cette fin du mois d’août, la Maison des Jeunes de la ville de Kaédi où se dérouleront les spectacles va voir défiler : Force Trankil, Bad’s Diom, Impérial Cherghawi, RJ, Soyno Nganda, Soni Maremou, Lamtoro Possee, Six WG, Beaz Man, Maag Daan, DS Timfa et Cee Pee.

La troisième édition du Festival hip hop de Kaédi est parrainée par Zeidane Ould Moulaye Zeine, président de l’Initiative Amitié Kaédi. Cette édition sera marquée également par un tournoi de football qui va regrouper des anciens footballeurs de Kaédi des années 90, les équipes d’AGK Moderne, de FC Jédida et de FC Gattaga.

La troisième édition du Festival hip hop de Kaédi est placée sous le thème du rassemblement de la jeunesse de Kaédi, du renforcement de l’unité nationale et de la cohésion sociale.

Babacar Baye Ndiaye

Partager cet article
Repost0
10 février 2013 7 10 /02 /février /2013 14:44

Ennemy FénandéDeux membres du jury, en l’occurrence Siré Camara et Maimouna Mint Salek, répondent. "Enenmy Fenandé mérite d'avoir le premier prix car sa chanson parle bien du thème et elle a un beau refrain, riche de contenu, agréable et facile à retenir", explique Siré Camara.

"Ennemy Fénandé a remporté le prix du concours parce que le texte de sa chanson est excellent, riche, fort et facilement mémorisable. En plus de cela, l'arrangement est sans faute et parfait. Bref, la composition est excellente et sa mélodie belle", a justifié de son côté Maimouna Mint Saleck.

Le rappeur Ennemy Fénandé est arrivé en tête du Concours de chansons sur l’eau et l’environnement avec 87,7 points, devant Saidou Mamadou Konté (87 points), Etrane de Tombouctou (83,5 points), CHB (83,5 points) et Yéro Ngoula Ndiaye (79 points).

Regardez la chanson qui a valu à Ennemy Fénandé d’être sacré vainqueur de la première édition du Concours de chansons sur l’eau et l’environnement.

Suivez l'actualité culturelle, politique, sociale en Mauritanie en temps réel avec Rimart Culture sur Twitter et Facebook !

Babacar Baye Ndiaye

 


 


Partager cet article
Repost0
29 janvier 2013 2 29 /01 /janvier /2013 14:02

YOUPI-4-EVER.JPGL’interprète du célèbre vidéo-clip, Real Love, a sublimé dimanche lors d’une scène ouverte initiée par Nouakchott Music Action, à l’Institut Français de Mauritanie (IFM), le public avec sa belle chanson d’amour "Yow rekk". Un titre aux accents rock qui montre le Bad Boy du rap mauritanien a pris de nouvelles résolutions musicales, pour booster sa carrière notamment en dehors des frontières mauritaniennes. Cette fois, l’alchimie a bien fonctionnée. REGARDEZ PLUTÔT !

Suivez l'actualité culturelle, politique, sociale en Mauritanie en temps réel avec Rimart Culture sur Twitter et Facebook !

Page Facebook de Youpi 4 Ever

Babacar Baye Ndiaye

 


 


Partager cet article
Repost0
22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 19:52

Black FoutaLes choses se précisent pour Black Fouta qui est en train de dessiner les contours de son ascension musicale sur le continent Noir. Ce collectif de rap mauritanien originaire de Kaédi, dans le sud de la Mauritanie, participe à la sixième édition du festival des cultures urbaines "Hip Hop Wassa" qui se déroule à Niamey (Niger) du 21 au 25 novembre. Black Fouta se produira ce vendredi 23 novembre.

Le groupe se produit dans le cadre du partenriat entre le Festival "Assalamalekoum" et le Festival "Hip Hop Wassa". Black Fouta a été le lauréat du concours de rap "Assalamalekoum Découvertes" 2012 organisé par Zaza Productions, organisatrice du Festival Assalamalekoum.

Black Fouta s’est déjà produit à Dakar au mois de juin dernier au FESTA 2H. En mars 2013, le groupe va se produire au Festival L’Boulevard de Casablanca.

Monza, promoteur du Festival Assalamalekoum, participe, avec six autres artistes (Burkina Faso, Gabon, Sénégal et Niger),  à cette sixième édition du festival des cultures urbaines "Hip Hop Wassa", avec le soutien de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Cet appui s’inscrit dans le cadre du Fonds d’aide à la circulation des artistes, dont l’objectif est de permettre une meilleure diffusion des artistes francophones du Sud, de leurs œuvres, et de consolider les filières artistiques du spectacle vivant dans leurs pays.

Babacar Baye Ndiaye pour Cridem

Partager cet article
Repost0
22 novembre 2012 4 22 /11 /novembre /2012 17:34

SONI-MAREMU_1413.JPGLe groupe de rap Soni Maremou sera bientôt dans les bacs. L’un des membres du collectif, Mamadou Diallo, a annoncé mercredi la sortie de leur premier album le 6 décembre prochain à Nouakchott à l’Ancienne maison des jeunes. Le promoteur de musique, Cheikh Baby, a produit cet opus de Soni Maremou qui contient 16 titres inédits.

Révélé en 2007 par une participation au Concert Forum de l’Institut Français de Mauritanie (IFM), le collectif de rap Soni Maremou a déjà à son actif une liste de concerts notamment à Nouakchott et à l’intérieur du pays sans oublier également un aller-retour  simple en 2010 au Festival Assalamalekoum.

Cet album est un véritable repaire de collaborations. On y retrouve Mar Bâ de Diam Min Tekky, Military Underground, Monza, Roi Hems de Force Trankil, Omzo de Minen Tèye, Maxi-P, RIM Soninké, MC Thiof. "J’ai voulu apporter beaucoup d’ouverture dans cet album sur le plan musical où l’on entend du rap, du reggae, du soul et du slam", explique Mamadou Diallo.

Avec des titres comme Justice, Soni Maremou dénonce clairement le système judiciaire mauritanien marqué par le clanisme, le parti-pris, la féodalité et milite pour une justice beaucoup plus juste et impartiale ainsi que le respect des droits de l’Homme en Mauritanie.

Cet album qui sonne l’heure de l’entrée de Soni Maremou sur la scène rap est fortement influencé par la beauté du folk, comme dans le titre Oussou Gnabaané en collaboration avec l’artiste mauritanien Mamadou Khoulé, dans lequel la pluralité culturelle et l’unité nationale, "qui ne doit pas être un slogan creux", sont évoquées.

La promenade sur les rives du folk se prolonge jusqu’aux berges de la chanson "Khonakho", avec l’artiste Malien Mamadou Diabaté. A l’arrivée, l’album, "O yillé o bléda", offre une belle vue sur le personnage musical de Soni Maremou.

Hayyo 'N' Thiorro, c’est le seul temps fort de l’album où l’on sent Soni Maremou groover, avec le renfort  de la voix chaleureuse du reggae-man sénégalais Nouah. Album de revendication faisant également la part belle à des sujets d’actualité comme les mariages forcés, l’immigration ou encore le Sida, ce premier album de Soni Maremou veut résonner comme dans l’écho d’une église.

Babacar Baye Ndiaye pour CRIDEM

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 18:04

MC GoLe rappeur MC GO a officiellement dévoilé le titre de son premier album, Koko Ligga. Cet album devrait sortir en janvier 2013. D’ailleurs, le rappeur vient de poster sur les réseaux sociaux l’affiche de la pochette de cet album où on le voit porter une casquette bien vissée avec des lunettes de soleil.

MC GO s’est fait discret depuis son accident en 2011. Mais, avant cet évènement, le rappeur avait réussi avait réussi à faire son petit bonhomme de chemin avec la réalisation d’un film, La vie dans la zone, sorti en 2008.

Agé de 31 ans, MC GO a décidé de sortir de la case en revenant sur le devant de la scène rap, avec son album Koko Ligga. Dans cet album, on va retrouver du côté du Sénégal les voix de Niagass et de Fou Malade, une icône du Mouvement Y’en a marre qui s’est farouchement opposé à une troisième candidature d’Abdoulaye Wade.

Le rappeur a travaillé dans cet album avec Ousmane Gangué, Coumba Salla, Bad’s Diom, Adviser, Big Kana, Abda MC, Ziza, Laye B et Maestro.

Babacar Baye Ndiaye

Partager cet article
Repost0
1 septembre 2012 6 01 /09 /septembre /2012 20:03

MC Go

Figure de proue de la scène mauritanienne du rap, MC Go a commencé à jalonner sa carrière depuis 1996 à Nouakchott à la Médina R. Depuis, il s’est inscrit dans une forme de musique enagée et positive dans laquelle les mots sont axés autour du revers de la médialle de la vie et de la rédemption personnelle.

Après un passage au groupe Black Deggo, il se lance en 1998 dans une carrière solo. Les annales du rap mauritanien retiendront de lui qu’il a été le premier rappeur à expérimenter l’idée de monter un collectif essentielement composé de jeunes de moins de 18 ans. Chaque sortie de ce collectif était une véritable consécration. Leurs morceaux "MC Go et doudalngal", "MC Go Haal", "Hip hop Révolution" marqueront en profondeur la scène du rap comme sur celle de la première édition du Festival Assalamalekoum 2007.

Le groupe va s’estomper au milieu de sa lancée. Les uns partiront en France et les autres tourneront la page du rap. Acutellement, MC Go est en train de dénicher des loups aux dents longues pour continuer l’expérience de MC Go et Doudalngal.

Né en 1981 à Nouakchott, MC Go est devenu un rappeur en puissance grâce à son style de rap qu’il a élaboré et imposé. Aujourd’hui, complètement en retrait de la scène du rap, il compte revenir en force avec un nouveau flow, concept musical. Le rap lui a donné la notorité. Mais, cet admirateur d’Onyx, un groupe de rap hardcore américain, a failli y laisser sa vie.

En 2011, alors qu’il se rendait à Guidimakha, dans le sud du pays, leur véhicule fait un choc mortel. Deux des six passagers dont lui et un garçon échapperont à la mort. "Je suis resté plus d’une semaine dans un coma profond à l’Hôpital National de Nouakchott", dit-il. Cette parenthèse douloureuse de sa vie lui a inspiré une chanson qui va figurer dans son prochain album, Koko Liga, dont les prises de voix ont été faites à son Home Studio situé à la Socogim PS.

Au fil dans ans et des épreuves, MC Go a fini par développer des capacités de réalisateur. Il est, d’ailleurs, l’auteur du premier film mauritanien sur le rap, La vie dans la zone, sorti à Nouakchott en 2008.

"On m’a beaucoup critiqué. Peu de gens m’encourageaient", se souvient-il. Néanmoins, les annales de l’Histoire du rap mauritanien retiendront aussi de lui qu’il a été le premier rappeur à réaliser un film. Mais, l’essentiel pour lui, c’était de tenter de battre en brèche les idées reçues sur les rappeurs souvent catalogués de délinquants, de va-nu-pieds…

Babacar Baye Ndiaye 

Partager cet article
Repost0
7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 00:17

Leur engagement n’a pas pris de rides. Révélé au grand public par Assalamalekoum Découvertes 2011, Maxi-Révolution a offert, en ce début de soirée du 22 juin, à l’Institut Français de Mauritanie (IFM), où la 5e édition du Festival Assalamalekoum a pris ses quartiers, une belle prestation. Les soldats du ghetto ont été bien au rendez-vous. Entretien.

maxirevolution.jpg

Qu’est-ce que vous êtes devenu après la finale d’Assalamalekoum Découvertes 2011 remporté par Ziza ?

Maxi-Révolution: On est redevenus comme avant. Autrement dit, on est toujours dans les bas-fonds du hip hop de Nouakchott. Alors, être invité à la 5e édition du Festival Assalamalekoum, c’est déjà un réel plaisir pour nous, de renouer avec le public, tout en sachant que le plus dur reste à venir.

Vous avez fait une belle prestation en offrant un spectacle plein de punch et d’engagement qui caractérisent votre rap. Et sur votre tee-shirt, vous rendez hommage aux martyrs de 89 notamment à Lamine Mangane.

Maxi-Révolution: C’est une manière pour nous de prier pour le repos de leurs âmes. Lamine Mangane est devenu, malgré lui, une image révolutionnaire. Une manière pour nous, en tant que rappeurs, de porter de son message et de continuer son combat pour la liberté et l’égalité en Mauritanie.

On remarque que vos messages sont souvent agressifs, que vous ne portez pas de masques pour pointer du doigt les préoccupations d’une partie du peuple mauritanien.

Maxi-Révolution: Nous ne sommes pas agressifs dans nos textes. Nous disons juste la vérité. Certains vont percevoir dans nos textes une forte dose d’agressivité alors que d’autres vont constater que nous ne faisons que parler de ce qui existe tout en faisant une petite projection de ce qui pourrait arriver. Nos messages sont destinés aux rappeurs et aux pouvoirs publics. On ne peut atteindre les pouvoirs publics qu’en les provoquant afin de les pousser à nous écouter. En ce qui concerne les rappeurs, c’est pour montrer que nous sommes contre ce que font certains d’entre eux alors qu’il y’a des gens qui crèvent de faim, qui meurent dans les prisons. Il y’a des choses beaucoup plus intéressantes à dire que de dire : "Baby girl I love you".

Est-ce que cela vous fait du bien d’extrémiser votre refus par rapport à certaines situations comme l’injustice ou autres ?

Maxi-Révolution: Ce soir, nous avons décidé de ne pas repérer l’hymne national parce qu’il est entaché de sang. Le 28 novembre 1990, on avait tué 28 militaires Noirs. Ceux qui travaillent moins sont récompensés, roulent dans des voitures de luxe. On a été victimes des années de braise notamment des évènements de 1989. Lorsqu’on parle de cela, on éprouve une certaine rage qui sort dans nos poumons. En Mauritanie, l’injustice devient de plus en plus flagrante. Ce que l’on espérait, c’est que les choses évoluaient. Mais, c’est le pire qui est en train d’arriver. Et, cela nous fait peur.

Alors, êtes-vous sur un projet d’album ?

Maxi-Révolution: Notre participation à Assalamalekoum Découvertes 2011 nous a un peu perturbés. A l’époque, on était déjà sur un projet de maxi-singles. On espérait remporter le concours, ce qui n’a pas été le cas, à l’arrivée. Néanmoins, on nous avait promis de nous enregistrer six morceaux mais rien n’a été fait. Actuellement, on est sur notre maxi-single. Déjà, deux morceaux sont prêts. Il s’agit de "Mine ndiafaki" (On ne pardonne pas) et "Prési". On ne se presse pas pour la sortie de notre maxi-single. On y va tout doucement.

Propos recueillis par Babacar Baye Ndiaye

Partager cet article
Repost0