Trouver des partenaires constitue, pour de nombreux organisateurs d’évènements artistiques et culturels, un véritable branle-bas de combat. Le maire de la commune de Ksar Cheikh Ould Gharraby a regretté, jeudi soir, au cours d’une conférence de presse sur le lancement de la première édition du Festival Culturel pour l’Unité Nationale, cette situation qui handicape toute action culturelle.
"En Mauritanie, c’est difficile d’avoir des sponsors. C’est difficile d’avoir des gens qui accompagnent les bonnes initiatives. Nous sommes encore dans un pays où l’initiative privée est au ralenti", s’est-t-il indigné.
"Quand on veut construire un pays, on construit d’abord son assise culturelle et, à partir de là, développer son économie. Nous, en Mauritanie, nous nous sommes toujours trompés. On pensait, qu’en créant des valeurs économiques, on pouvait développer notre pays, sans la culture", a-t-il ajouté citant le fait que la culture est le noyau dur pour un pays qui veut se développer.
Par ailleurs, sur un autre registre, le maire de la commune de Ksar Cheikh Ould Gharraby a plaidé pour le renforcement des différentes cultures qui existent en Mauritanie en vue de les mettre en valeur.
"Il faut renforcer les cultures qui existent en Mauritanie et leur donner leur place de premier choix pour qu’on puisse bâtir notre économie et le développement de notre pays", a-t-il dit insistant sur la nécessité d’appuyer la culture. "Nous voulons une capitale où la culture sera présente. Sans la culture, il n’y a pas de cohésion sociale ni de garantie pour les mauritaniens de vivre ensemble", a conclu Cheikh Ould Gharraby.
Babacar Baye NDIAYE