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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 17:57

Mansour-Kebe-copie-1.JPGL’artiste peintre sénégalais le plus connu de Nouakchott présente jusqu’au 26 mai son exposition d’art plastique intitulée "Traversée du désert"qui célèbre l’histoire croisée du Maroc et de la Mauritanie au Centre Culturel Marocain de Nouakchott. Une exposition qui projette le visiteur sur les écrans latéraux de la vie des habitants du désert, du charme de ce vaste territoire indomptable.

 

De Nouakchott à Guelmime au Maroc, Mansour Kébé restitue les images d’un Maroc authentique et moderne à travers ses traditions, ses modes de vie. Dans cet enchevêtrement de descriptions, l’artiste ne se prive pas de se laisser entraîner par une scène, la préparation du repas.

 

On le savait déjà, Mansour Kébé est fasciné par le désert. Ce qui l’a amené à entreprendre cette avanture "La traversée du désert : de Nouakchott à Guelmime au Maroc". Et au retour de ce long périple artistique, il nous présente dans cette exposition son carnet de voyage. Au menu, aquarelles, dessins et peintures retraçant les paysages, les scènes de vie et les couleurs qu’il a côtoyé durant cette traversée du désert.

 

Pour le spectateur, c’est une bonne occasion d’admirer l’étendu de cette production plastique où les objets et les personnages, métamorphosés, ne trouvent peut-être pas leur âme, mais accédent au moins à la parole et à la liberté…

 

Cette production artistique, est un regard de l’artiste, fixant les images d’une belle rencontre, non pas entre deux cultures, mais d’une seule culture entre deux pays.

 

L’artiste se plaît à peindre, furieusement, l’horizon, une cérémonie de mariage, une discussion amazigh, un vendeur de khoubz, une jeune saharouie, la porteuse de vase. Il met à découvert, ce qu’il n’aime qu’on lui fasse, le vieux berbère, le mendiant, la teinturière de Marrrakech, le vendeur de babouches.

 

Mansour Kébé nous amène à la découverte de la ménara de Marrakech, au mahjoub de Tighmert, à la femme de Jbala, à la mosquée de Tiznit : une véritable carte postale dont on voudrait en être puisqu’elle vous laisse haletant.

 

La collection, de 34 œuvres aussi séduisantes les unes que les autres, réhabilite l’envie de voyager. Elle ressuscite la puissance de feu des souvenirs pour leur donner une existence physique, des formes librement taillées dans le roc de la fascination. Et, les visages du gnawi, de la berbère, d’Abdul, de Zahra ne font que renforcer cette impression.

 

Babacar Baye Ndiaye dit leducdejoal

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