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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 18:24

Taki-Ould-Abdel-Haye.JPGComment jugez-vous l’émergence d’une nouvelle génération de jeunes réalisateurs mauritaniens ?

 

Je suis très enthousiaste. Il faut former, créer des réalisateurs. Plus il y’a des réalisateurs, plus il y’a de nouveaux talents. On incarne aussi le cinéma, on crée l’envie chez les gens. Quand il y’a l’envie, il faut créer des réalisateurs.

 

Au passage, je salue et j’encourage l’idée de la Maison des Cinéastes qui a créé ce noyau de réalisateurs qui vont porter haut dans l’avenir le cinéma mauritanien.

 

Sur le plan thématique, avez-vous ressenti de la haute facture dans ces films?

 

Mais, il y’a de la haute facture ! La nuit de l’ouverture de la 5e édition de la Semaine Nationale du Film, l’élite culturelle de la Mauritanie, la crème de nos hommes de culture étaient là. Il y’avait un public fou qui avait envie de voir ces images qui parlent de nous. Cela prouve que les jeunes réalisateurs font intéressent. Je pense qu’il faut toujours rêver. En art, il faut rêver ! La Maison des Cinéastes nous aide et nous pousse toujours à rêver. Je suis sûr que d’ici 1O ans, on aura un cinéma mauritanien compétitif dans les salons culturels internationaux. 

 

Comment trouvez-vous la Senaf ?

 

Dans ce pays, nous manquons d’espaces culturels. Nous remercions la Maison des Cinéastes d’avoir crée la Senaf pour donner l’occasion à tout celui qui veut voir du cinéma, de rencontrer des hommes de culture et d’échanger avec eux. Je trouve que la Senaf est une bonne idée. J’ai toujours dit à mon ami Abderrahmane Ahmed Salem que la Culture en Mauritanie est une affaire d’hommes. Ce n’est pas une affaire d’Etat. Il l’a tout de suite compris et il s’est lancé dans ce projet.

 

Propos recueillis par

Babacar Baye Ndiaye

 

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